Un article paru sur le site du « Journal de Montréal » le 21 octobre 2015, intitulé « l’orientation sexuelle joue un rôle dans la réaction au stress », aborde les résultats d’une récente étude menée par des chercheurs canadiens.

Lors de précédentes recherches, il avait été démontré que les hommes réagissaient davantage à une situation stressante que les femmes, leur taux de cortisol, hormone de stress, étant plus élevé.

Cette fois, les chercheurs du Centre d’Etudes sur le stress humain de l’Institut Universitaire en santé mentale de Montréal se sont intéressés au rôle de l’orientation sexuelle sur la réaction au stress.

« C’est la première fois qu’une étude indique que la réactivité au stress dépend non seulement du sexe, mais de l’orientation sexuelle », a déclaré Jens Pruessner, coauteur principal de l’étude.

Après avoir mesuré les niveaux de cortisol salivaire chez les lesbiennes, les gais, les bisexuels et les hétérosexuels, les chercheurs ont conclu que la réaction au stress était plus importantes chez les femmes gaies/bisexuelles, que chez les femmes hétérosexuelles, alors que les hommes hétérosexuels voyaient leur taux de cortisol augmenter, en comparaison avec les hommes gais/bisexuels.

Nous avions déjà évoqué les différences de résistance aux situations de stress entre hommes et femmes,  mentionnant également qu’« en situation de stress, les modes de réaction des femmes seraient plus performants », les hommes ayant tendance à se replier sur eux-mêmes.

Article rédigé par Julie Pillon