Un article paru sur le site suisse « swissinfo.ch » le 2 juillet 2021 aborde une étude réalisée par l’équipe du Professeur Senthold Asseng, professeur d’agriculture numérique à l’Université technique de Munich.

Selon cette étude, la température idéale pour que l’organisme humain fonctionne dans des conditions de bien-être se situerait entre 17 et 24 degrés. Lorsque l’humidité est faible, le stress thermique commencerait à 27°C et en revanche dès 23°C en cas d’humidité importante.

Le professeur Asseng est très clair au sujet des températures importantes : « Lorsque les gens sont exposés à des températures supérieures à 32 degrés avec une humidité extrêmement élevée ou à des températures supérieures à 45 degrés avec une humidité extrêmement faible pendant des périodes prolongées, cela peut être fatal ».

L’impact de la chaleur sur le stress avait déjà été abordé dans un article de 2008.

Lorsque les températures sont importantes, le Professeur Asseng juge nécessaire de recourir à un soutien technique à l’image de la climatisation.

Il est intéressant de voir qu’une plage de température proche se retrouve chez les animaux et notamment chez les bovins et les porcs. Le stress provoqué par l’augmentation de la température entraine une baisse de la production de lait chez les vaches à partir de 24°C humides ou 29°C secs.

Au-delà d’une certaine température, la chaleur provoque donc une réaction de stress, c’est ce qui provoque l’impact sur la production laitière des vaches. Les températures basses peuvent aussi générer du stress avec un autre inconvénient, les effets sur l’organisme liés au froid et au stress sont identiques et peuvent donc se potentialiser.