A l’échelle de la société, la cohésion est le fruit de la volonté des citoyens de vivre ensemble. Elle fait appel à des valeurs telles que la responsabilité, la solidarité, la fraternité.

Cette cohésion, à l’échelle de la société, peut être cultivée notamment par des actions simples à l’image de ce que fait « Fraternité, j’écris ton nom… » : une association qui encourage la correspondance entre des jeunes en difficulté et des adultes bien insérés dans la société.

On constate que, grâce à ces échanges, on retisse des liens, le jeune se sent écouté, respecté, considéré, l’adulte est heureux d’être utile à autrui. Ainsi, l’individualisme laisse la place à un sentiment d’appartenance à un même groupe.

Cette cohésion est aussi importante à l’échelle de l’entreprise, elle est le ciment indispensable à l’émergence de « l’envie de poursuivre ensemble une œuvre commune » pour reprendre la définition de l’affectio societatis.

En optimisant les échanges entre les dirigeants et les salariés, par une meilleure communication interne, les salariés se sentent d’avantage considérés, impliqués, ils appartiennent à un même groupe en route vers un objectif commun, en une phrase, ils ont de l’affection pour leur entreprise.

Ce sentiment peut être renforcé par un projet, en dehors du cadre professionnel, dans lequel les salariés s’engagent.

Ce projet peut être social, humanitaire, sportif, le but étant de cultiver le plaisir lié à l’envie de réussir ensemble une grande cause en faveur du bien commun.

On voit bien à travers l’exemple précédent que de renforcer la cohésion de la société peut être simple, source de performance et de bien-être pour les différents acteurs.

A l’échelle de l’entreprise, la culture de la cohésion repose, là encore, plus sur l’imagination et la volonté que sur des investissements lourds.

Dans un cas comme dans l’autre, il est clair que de tous petits investissements peuvent avoir de grands effets. Mais, me direz-vous, n’est-ce pas le cas de toutes les initiatives mobilisant l’intelligence de l’Homme ?

Alors, osons passer de l’expression de l’intelligence individuelle au développement de l’intelligence collective !