Un article paru sur le site « Pourquoi docteur » le 20 avril 2023 aborde une étude, parue dans la revue Alzheimer’s Research & Therapy, qui montre que « Avoir un but dans la vie renforce les capacités du cerveau des cinquantenaires à faire face aux facteurs de stress et au vieillissement cognitif. »

A la lecture de cet article, il apparait que le but est lié au sentiment d’utilité qu’en retire la personne.

On sait que le but est essentiel à la vie, Mihaly Csikszentmihalyi l’exprimait d’ailleurs à merveille : « le but fournit de l’énergie pour la vie ».

On sait aussi que le sentiment d’utilité lié à un investissement en faveur d’autrui est protecteur. Hans Selye, l’homme qui a décrit en 1936 la réaction de stress, expliquait que le meilleur traitement du stress était l’engagement dans une cause d’intérêt général, parlant d’un véritable « altruisme égoïste ».

Cette étude montre qu’à partir de la cinquantaine, avoir un but et se sentir utile est essentiel au maintien en bonne santé de nos processus cognitifs.

Si l’on recoupe cette étude avec les propos de Mihalyi Csikszentmihalyi et de Hans Selye, il semble même que le fait d’avoir un but et de se sentir utile est bénéfique aux processus cognitifs quel que soit l’âge notamment parce que cela diminue les effets du stress.

Pour allier le but à la notion de sentiment d’utilité, il semblerait intéressant d’aller chercher un but riche de sens, un but utile à autrui, au bien commun.

En parallèle de son activité, avoir un but riche de sens avec une stratégie pour l’atteindre serait un bon moyen de diminuer les effets du stress et de protéger ses processus cognitifs.