L’institut de sondages Opinion Way, à l’occasion du « Blue Monday », publie pour la SMEREP (Société mutualiste étudiante régionale) une enquête sur le moral des étudiants et lycéens français.

 

Cette étude nous dévoile que 40% des étudiants se sentent stressés au quotidien avec un niveau de stress qui a déjà conduit les deux tiers d’entre eux au sentiment d’être dépassé et dans l’impossibilité de faire face à leur situation.

Ce fléau affecte malheureusement les jeunes de plus en plus tôt.

Au lycée, 20% des garçons vivent des périodes d’angoisse et près de 40% des lycéennes souffrent de stress.

La tension engendrée par les études est bien évidemment le facteur prédominant de ces troubles qui conduit un étudiant sur dix et un lycéen sur vingt à consommer des antidépresseurs ou des anxiolytiques.

 

Au-delà des risques liés à la consommation de médicaments de plus en plus jeunes, le stress engendre des troubles du sommeil avec des conséquences psychologiques et comportementales.

La SMEREP, dans une étude sur les problèmes de sommeil, faisait apparaître en mars dernier dans cette enquête que plus de la moitié des étudiants et lycéens sont touchés par ces troubles alors qu’ils étaient, d’après cette autre étude, seulement 20% en 2007.

Ces maux se traduisent par des difficultés à trouver le sommeil, des nuits ponctuées de réveils et des insomnies.

 

Le Président de la SMEREP, Hadrien Le Roux, met en avant l’importance de la prévention et de la sensibilisation des jeunes pour agir contre le stress et ses conséquences au moyen « de brochures traitant du sommeil et de la gestion du stress disponibles notamment sur www.smerep.fr ».

Nous vous proposons de retrouver notre article sur Les comportements bienveillants pour lutter contre le stress dès le lycée…  présentant notamment des solutions mises en œuvre par des enseignants canadiens.