Un article paru sur le site « Le journal de Montréal » le 6 mai 2015 abord l’influence bénéfique de la nature sur le niveau de stress, la santé et la créativité. Des principes qui se recoupent avec des études déjà menées. Les lieux où l’on est en relation avec la nature vont donc devenir des lieux de santé, de bien-être mais aussi des lieux susceptibles d’améliorer la performance des personnes.
Tout d’abord, une étude menée par l’Université de Chiba au Japon montre que la nature réduit le stress. Ils se sont aperçus que lorsque des personnes passaient du temps en forêt plutôt qu’en milieu urbain, leur fréquence cardiaque, leur pression artérielle et leur taux de cortisol étaient plus bas, preuve d’une diminution du niveau de stress.
Une récente étude britannique, à l’origine d’un article sur ce blog, montre que les urbains vivant dans un environnement où la nature est plus fortement présente disposent d’une meilleure santé mentale et consommeraient moins d’antidépresseurs.
La marche en forêt aurait aussi un effet bénéfique sur nos défenses naturelles par le biais des phytoncides, molécules sécrétées dans l’air par des arbres et des plantes. C’est ce que prouve une étude réalisée par l’École de médecine de Tokyo. Déjà, dans les années 1960, il avait été démontré dans l’es URSS que des forêts de pins, de mélèzes, de bouleaux ou de peupliers permettaient d’annihiler le développer de certaines bactéries.
La marche en forêt permet de brûler des calories. Il est admis qu’une marche en forêt d’une heure peut brûler jusqu’à 500 calories. L’activité physique est aussi très efficace pour améliorer l’état moral comme nous l’avons abordé dans un article du 11 novembre 2014.
Enfin, une marche en forêt, sans appareils informatiques, renforce la créativité. Selon une étude menée par l’Université du Kansas et celle de l’Utah, une excursion de quatre à six jours en forêt sans appareils électroniques, augmente le niveau de créativité de 50% et améliore de ce fait l’aptitude à résoudre des problèmes.