Un article paru sur le site du journal belge « DH » le 5 mars 2016, intitulé « Le stress a causé 1 000 ans d’absence dans l’administration fédérale en 2014 », aborde l’impact du stress sur le taux d’absentéisme au sein de la fonction publique en Belgique.

Selon le dernier rapport sur l’absentéisme pour maladie chez les fonctionnaires fédéraux, les maladies liées au stress, telles que le surmenage, l’épuisement nerveux, ou encore le burn-out, sont les principales causes d’absentéisme, avec 28,4% des fonctionnaires fédéraux concernés.

La durée moyenne d’incapacité de travail pour cause de stress serait d’environ 18 jours, et de 23 jours lorsqu’il s’agit d’un burn-out. « Plus concrètement, en termes absolus de jours d’absence cumulés, le stress a causé en 2014 près de 350 000 jours d’absence, ou encore 1000 années d’absence cumulées » précise Gautier Calomne, député libéral.

Les pathologies liées au stress causent ainsi plus d’absences que d’autres types de maladie comme la grippe, ou même le cancer. Le député ajoute que « les maladies de stress ont été trop longtemps sous-estimées, peut-être même caricaturées, et que leur croissance est loin d’être anodine ».

En outre, un récent rapport indiquait qu’en 2014, 83 155 travailleurs belges avaient été touchés par le phénomène du burn-out, menant à des absences d’au moins une année.

Nous abordions le coût du stress en entreprise dans de précédents articles, « Au Canada, le stress coûte des milliards de dollars », « Le coût du stress pour une entreprise de 500 salarié : 2 millions d’euros par an », et précisions que « Le stress multipliait les arrêts de travail par 4 en Belgique ».