Une étude menée par l’équipe du Professeur Gordon Parker sur l’épuisement professionnel est très intéressante.

Des éléments de diagnostic…

Il tente tout d’abord d’apporter des éléments de diagnostic en s’appuyant sur la 11ème révision de la Classification Internationale des Maladies (CIM – 11) qui présente l’état d’épuisement comme « un phénomène professionnel » avec trois symptômes :

  • Des sentiments d’épuisement avec une perte d’empathie
  • Une distance mentale accrue par rapport au travail
  • Une moindre efficacité professionnelle.

Un taux de prévalence d’environ 30%…

Il est intéressant de constater que le taux de prévalence déclaré de l’épuisement professionnel est d’environ 30% et est plus élevé dans les professions ayant un impact humain important à l’image des médecins ou des avocats… Les taux seraient également plus élevés chez les femmes.

Un impact financier colossal sur l’économie mondiale…

L’épuisement professionnel couterait à l’économie mondiale 332 milliards de dollars par an.

Des profils à risque…

Le professeur Gordon Parker insiste sur les profils à risque :

  • Les personnes perfectionnistes
  • Les personnalités ressentant davantage les émotions négatives
  • Les personnalités introverties

Des risques en dehors du travail classique…

Notamment chez des personnes ayant un lourd investissement familial, avec par exemple des enfants difficiles et des parents âgés à s’occuper.

Comment protéger les personnes ?

  • Diminuer, quand cela est possible, les sources de stress au travail…
  • Inviter la personne à recourir à des stratégies protectrices du stress : l’activité physique, la méditation et la pleine conscience…
  • Aider les collaborateurs à diminuer leur perfectionnisme…
  • Être d’autant plus vigilant que le collaborateur a un profil exigeant vis-à-vis de lui-même.