Dans un article paru sur le site Psychologies.com, le 30 mai 2022, intitulé « L’avenir est au management bienveillant », Philippe Rodet, interviewé par Margaux Rambert, plaide la cause de ce mode de  management.  

Pression, vision à court terme, objectifs inatteignables… Autant de pratiques dénoncées par le docteur Philippe Rodet, auteur du livre Le management bienveillant (éditions Eyrolles). Pour ce spécialiste du stress au travail, le management doit évoluer vers un management bienveillant. Une clé de réussite à long terme, tant pour la santé des salariés que la performance des entreprises.

Pourquoi défendez-vous un management bienveillant ?

L’auteur de l’ouvrage, Le management bienveillant, explique que ce mode de management est en mesure d’améliorer la santé en diminuant les effets du stress et d’augmenter la réalisation de soi et donc l’engagement et la réussite.

Vous donnez des cours de management bienveillant. La bienveillance peut donc s’apprendre ?

Le fondateur du Cabinet Bien-être et Entreprise explique que l’on peut aider des managers à se comporter de manière bienveillante. Dans un article paru dans le journal Le Monde en novembre 2017, une délégué syndicale centrale explique qu’un manager sur deux est sensible à la démarche de management bienveillant. Preuve que cela peut s’apprendre, Philippe Rodet donne des cours de management bienveillant à l’université Jean Monnet de Saint Etienne, dans le cadre d’un master management du commerce et de la distribution, créé en partenariat avec le groupe Casino.

Pour vous, il s’agit d’un jeu gagnant-gagnant : c’est-à-dire ?

Pour Philippe Rodet, plus une personne ressent des émotions positives, plus elle est en bonne santé car son niveau de stress diminue et plus elle a envie de s’engager. C’est donc une attitude où il n’y a que des gagnants qu’il s’agisse des collaborateurs, des dirigeants ou des actionnaires.

Pour certains, la bienveillance est l’apanage des faibles. Les managers bienveillants sont-ils des bisounours ?

Pour le médecin urgentiste de formation, la bienveillance vient prendre appui sur la voute de l’exigence pour aider le plus grand nombre possible de collaborateurs à tendre vers l’excellence. C’est peut être le niveau optimal d’effort que l’on peut demander à un collaborateur pour qu’il soit en bonne santé et qu’il se réalise dans son travail.

« Bienveillance » : le mot est à la mode depuis quelques temps mais est-ce une réalité dans les entreprises ?

Pour le docteur Rodet, le contexte actuel et les jeunes générations vont rendre la bienveillance incontournable.

Quels sont les freins à la bienveillance ?

Elle demande des efforts parce qu’elle demande du temps. Mais n’oublions pas le conseil de ce grand DRH, « prendre le temps d’expliquer, ce n’est pas perdre du temps, c’est en gagner ». Si on accepte de faire l’effort de prendre du temps au départ, on en gagne ensuite et… toutes les parties prenantes sont gagnantes !

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