La crise sanitaire a eu un impact sur le psychisme en France…

On se souvient de l’enquête réalisée par Opinion Way en avril 2020 qui montrait que 44% des salariés se sentaient en situation de détresse psychologique et que 25% d’entre eux reconnaissaient que leur motivation au travail avait baissé.

La crise a eu un impact sur le psychisme aux Etats-Unis…

L’impact sur l’état moral s’est également traduit aux Etats-Unis puisqu’une étude réalisée par l’École de santé publique de l’Université de Boston et publiée dans la revue JAMA Network Open, montre que dès la mi-avril 2020, 27,8% des adultes américains ont présenté des symptômes de dépression, contre 8,5% avant l’épidémie, soit une augmentation de presque 20%.

En France, les ventes de psychotropes se sont envolées…

En France, l’impact sur le psychisme s’est également traduit sur la vente de médicaments psychotropes. A travers un article paru sur le site du journal « Les Echos », on apprend que, selon l’Assurance-maladie et l’Agence du médicament, l’instauration de traitement pour des nouveaux patients a augmenté de 5% pour les anxiolytiques et de 3% pour les hypnotiques.

La consommation d’antidépresseurs aurait connu une hausse de 20% la première semaine du confinement. Un pourcentage qui correspond pratiquement à celui de l’augmentation des symptômes de dépression aux Etats-Unis.

Le problème est qu’après le confinement, la consommation d’anxiolytiques et d’hypnotiques s’est maintenue à des niveaux élevés.

Le nouveau confinement doit donc inciter à la vigilance…

La nouvelle accélération de l’épidémie doit inciter chacun à faire attention à son propre état moral et à celui de ses proches.

Cette vigilance doit être importante également au niveau des entreprises et plus particulièrement chez les personnes vivant seules et se retrouvant en télétravail, les liens sociaux s’effondrant.

En effet, si les consommations d’anxiolytiques et d’hypnotiques se sont maintenues à des niveaux élevés, cela revient à dire que l’on part d’une situation plus compliquée que lors du premier confinement. Mieux vaut donc alerter à temps qu’alarmer trop tard !