Aujourd’hui, Les Échos ont consacré une interview du Docteur Philippe Rodet qui vient de publier le roman : Aurélien, c’est papa, je t’aime !

Ils reviennent dans un premier temps sur le parcours de l’auteur, la création de son Cabinet de consultant et le cheminement l’ayant amené à s’intéresser aux liens qui existent entre la motivation et le stress.

La journaliste, Valérie Landrieu, aborde le chemin qu’il a parcouru et le sujet qui l’anime : le rôle des hormones sur notre motivation.

Comment agit le stress ?

En effet, l’adrénaline fait partie des hormones que nous libérons en situation de stress, qui vont « accélérer » notre fréquence cardiaque et aider notre organisme à faire face à cet événement stressant. Elle lui pose alors cette question : « L’adrénaline n’est-elle donc pas stimulante ? ». Il est courant d’entendre parler dans notre pays de la notion de « stress positif ». Le Docteur Philippe Rodet met l’accent sur un point clé : la recherche scientifique est formelle, dans 75% des situations, augmenter le stress de nos collaborateurs diminue leur performance, et dans 15% des cas, cette hausse du stress va entraîner des résultats variables, parfois en hausse, parfois en baisse. On voit ici à quel point augmenter la pression n’est pas la solution pour aller chercher de la performance.

Des solutions pour lutter contre le stress au travail

Le Docteur Philippe Rodet cite alors différents moyens de diminuer le niveau de stress de nos collaborateurs, tout en leur permettant d’augmenter leur motivation : augmenter les émotions positives de nos collaborateurs en donnant du sens à leurs missions, en les encourageant ou encore en exprimant de la gratitude à leur égard… A contrario, diminuer l’émergence d’émotions négatives chez nos collaborateurs « en demandant aux managers de reconnaître leurs éventuelles maladresses et en faisant l’effort d’être perçus comme justes » permet de limiter les tensions, et ainsi d’améliorer leur désir, désir de réussir, de se dépasser.

Des accompagnements sur mesure

Enfin, Valérie Landrieu s’interroge sur les moyens mis en œuvre pour aider un haut dirigeant moralement en difficulté à aller mieux.

Philippe Rodet explique notamment que le fait d’être médecin l’aide beaucoup. Il tente alors de comprendre quelles sont les différentes sources de stress impactant le dirigeant, puis quels sont ses facteurs de protection et notamment ses « zones de fierté ». Il conclut sur la contagion de l’effet : « lorsque les managers et dirigeants voient que cela fonctionne sur eux, toute l’entreprise bouge. »

Retrouvez l’intégralité de cette interview très enrichissante sur LesÉchos.fr