Un article paru sur le site du « Journal de Montréal » le 12 septembre, intitulé « Se plaindre quotidiennement rend malade physiquement » aborde les résultats d’une récente étude menée aux Etats-Unis.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Stanford s’est intéressée aux conséquences des plaintes à répétition, sur le fonctionnement du cerveau. D’après leurs résultats, se plaindre de façon quotidienne crée un cercle vicieux, amenant le cerveau à « emmagasiner cette routine, tendant à la reproduire de façon naturelle ». Les scientifiques expliquent que plus on est négatif, plus il est difficile de déceler les aspects positifs de la vie.

Se plaindre régulièrement engendre ainsi des dommages dans la région de l’hippocampe, zone du cerveau liée à la mémoire et à l’apprentissage, essentielle à la résolution des problèmes. C’est également l’une des premières régions impactées par la maladie d’Alzheimer.

En outre, lorsque l’on se plaint, on créé du stress, libérant dans le corps la principale hormone du stress, le cortisol, qui, de façon répétée, va augmenter la pression artérielle et le taux de sucre dans le sang. « Le surplus de cortisol sécrété à cause de l’énergie négative affaiblit le système immunitaire et favorise l’apparition du cholestérol, du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de l’obésité »

Nous évoquions récemment les travaux du psychiatre américain Steven Parton, dans un article intitulé « Se plaindre augmente le niveau de stress ».