Un article paru sur le site du magazine « Top Santé » le 30 mars 2016, intitulé « L’incertitude est plus stressante que la douleur », aborde les résultats d’une récente étude menée au Royaume-Uni sur les effets de l’incertitude sur le stress.

Des chercheurs de l’Université Collège de Londres ont ainsi mesuré l’effet de l’incertitude sur le niveau de stress de 45 volontaires, à l’aide d’un jeu vidéo. Les participants devaient alors tourner virtuellement autour de différents rochers, dont certains cachaient un serpent. Le but de la manœuvre était d’essayer de deviner quels rochers devaient être évités, ceux cachant des serpents émettant un choc électrique dans la main.

Après avoir mesuré le niveau de stress par différents moyens, les chercheurs se sont aperçus que l’incertitude de recevoir un choc électrique provoquait plus de stress chez les volontaires, que la douleur du choc lui-même.

Le Dr Robb Ruttledge, principal auteur de l’étude, note que cette situation s’applique dans le domaine professionnel : « les personnes sont plus détendues quand elles savent ce qu’elles doivent faire, même si ce travail est pénible, que lorsqu’elles sont dans l’incertitude des taches qui leurs sont demandées. Ce même principe s’applique également lorsqu’un personne attend des résultats médicaux » souligne-t-il.

Philippe Rodet abordait le sujet dans une précédente tribune intitulée « Incertitude, stress et complexité », et se joignait à Alain Landerouin pour rédiger « Les petites attentions aident à mieux traverser les périodes d’incertitude ».