Un article paru sur le site belge « LeVif » le 26 février 2016, intitulé « Les embouteillages sont sources de burnout », aborde le diagnostic de Régine Sponar, doctorante en psychologie.

D’après la spécialiste, « l’embouteillage récurrent induit, chez certains employés fortement investis dans leur travail, l’inscription d’un stress émotionnel ». L’anxiété provoquée par la peur d’être en retard serait ainsi en partie responsable, à long terme, d’un épuisement, annonciateur d’un burnout.

73% des employés qui viennent en consultation au cabinet de Régine Sponar se déclarent ainsi stressés quand ils arrivent en retard au travail, et 52% d’entre eux estiment que ce stress est principalement lié aux embouteillages rencontrés sur le chemin du travail.

En outre, la doctorante en psychologie précise qu’à partir de 45 minutes d’embouteillages, « le transport est perçu comme très contraignant. Or, toute contrainte de cet ordre va transformer le stress émotionnel en stress physique ».

Par ailleurs, Régine Sponar constate que les principaux individus concernés par le risque de burnout lié aux embouteillages, sont le plus souvent des salariés très investis dans leur travail, qui partent tôt le matin, et reviennent tard dans la soirée. Au cours de ses consultations, elle a en effet pu remarquer que de tels employés se retrouvaient en difficulté en raison de déplacements trop éprouvants, et étaient alors capable de quitter leur emploi.

Dans ces conditions, la doctorante en psychologie préconise le « Flex-Time », où l’employé pourrait choisir ses horaires en fonction de ses contraintes lorsque cela est possible, et ajoute que le télé-travail est également une solution envisageable : « les études scientifiques prouvent que 20% de travail supplémentaire est effectué par jour de téléworking ».

Nous indiquions dans un précédent article que les déplacements domicile-travail étaient de vraies sources de stress, plus particulièrement pour les hommes. Nous évoquions également les dangers du stress au volant, et abordions un moyens de s’en protéger.