Un article paru sur le site du magazine « Top Santé » le 10 décembre 2015, intitulé « Les pensées positives retarderaient la maladie d’Alzheimer », aborde les résultats d’une récente étude publiée dans la revue médicale « Psychology and Aging ».

D’après les chercheurs de l’Université de Yale aux Etats-Unis, qui ont analysé les IRM cérébrales de volontaires en bonne santé mentale ayant participé à la plus longue étude scientifique sur le vieillissement, « ne pas avoir peur de vieillir et avoir des pensées positives sur la vieillesse seraient des clés pour réduire les risques de la maladie d’Alzheimer ».

Les scientifiques se sont en effet aperçus que les participants qui avaient exprimé le plus de pensées négatives au regard de leur vieillissement 28 années plus tôt, enregistraient une diminution importante du volume de l’hippocampe, partie du cerveau liée à la mémoire.

« Nous pensons que ce sont les pensées négatives sur l’âge souvent intériorisées par rapport à la société et générées par le stress qui peuvent conduire à des changements cérébraux pathologiques », ajoutent les chercheurs.

En France, 860 000 personnes souffriraient de la maladie d’Alzheimer, chiffre estimé à deux millions en 2020. La maladie, ainsi que les maladies apparentées, représentent aujourd’hui la première cause de perte des fonctions intellectuelles liée à l’âge.

Nous avions également abordé l’influence du stress dans l’émergence de cette maladie neurodégénérative  ; notamment au niveau de la démence.

Article rédigé par Julie Pillon