Un article paru sur le site du journal « Le Figaro » le 15 mai 2015 aborde l’inquiétant taux de suicide au sein du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (M.I.T.).
Alors que le taux de suicide aux Etats-Unis varie entre 6 ,5 et 7,5 pour 100 000 sur une période allant de 1980 à 2009, au sein du M.I.T., il est sur les cinq dernières années de 12,5 sur 100 000. Si on considère les étudiants de licence, ce taux atteint 18 ,7 entre 1994 et 2005.
Le M.I.T. essaye d’analyser les causes de tels drames. Parmi celles évoquées, il y a la charge de travail – le M.I.T. estime que 12 h de travail par semaine est le maximum alors que les étudiants parlent eux de 70 heures par semaine -, les profils psychologiques et la vie personnelle des étudiants, le stress induit par la rigueur et la recherche de l’excellence et enfin, le syndrome de l’imposteur, sensation pour certains étudiants de se retrouver là sans en avoir le niveau.
Une journée pour « Moins de stress » voit même le jour, journée où il est proposé aux étudiants un stand de cookies, de glaces et de « câlins »…  Le M.I.T. pourrait peut-être s’inspirer les stratégies développées en Belgique et inspirées de l’expérience canadienne, stratégies évoquées dans un article de février 2014.