Sur le site « La Presse Canadienne », un article paru le 8 novembre parle d’une étude réalisée par le Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg qui sera publiée dans « Proceedings of the National Academy of Sciences ». Cette étude montrerait que le virus Ebola peut exister à l’état latent chez des animaux  et ne se propager à l’Homme ou au singe qu’en cas de stress de ces premiers hôtes.

« Les scientifiques du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg croient ainsi que le virus se terre chez des animaux, comme les chauve-souris, chez qui il provoquerait une infection chronique de faible intensité. Mais lorsque ces animaux sont exposés à un nouveau stress, disent les chercheurs, le virus commencerait à se multiplier et finirait par contaminer les singes et les humains ».

« Un autre expert, le médecin américain Billy Karesh, a fait remarquer qu’un tel phénomène existe chez l’humain. Chez ceux qui en sont porteurs, par exemple, le virus de l’herpès ou de la varicelle peut se réactiver et provoquer des symptômes en période de stress ou lorsque le système immunitaire est affaibli ».