Chez les adolescents…

Une étude publiée en septembre 2024 montre que les mesures restrictives de liberté inhérentes au Covid se sont traduites chez les personnes adolescentes au moment du Covid par une accélération du vieillissement cérébral, plus importante chez les filles que chez les garçons mais présentes chez les deux.

Le souci est que cela s’est accompagné d’un amincissement du cortex, la substance grise, au niveau de l’ensemble du cerveau. Lorsqu’elle est mesurée en termes d’années équivalentes de développement, l’accélération moyenne est de 4,2 ans chez les filles et de 1,4 an chez les garçons.

Le problème est que l’amincissement du cortex peut ouvrir la porte à des troubles psychiques à l’avenir.

Chez les adultes…

Une nouvelle étude publiée en juillet 2025 montre cette fois un impact chez les adultes. Il convient de remarquer que cet effet n’est pas lié au fait d’avoir ou non contracté la maladie.

L’impact est toutefois moindre que chez les adolescents puisque le vieillissement serait là, en moyenne, de 5,5 mois.

Chez les adultes, à l’inverse des adolescents, c’est chez les hommes que l’impact serait le plus important.

A noter aussi que les personnes issues de milieux les plus défavorisées auraient aussi été plus impactées.

Les causes possibles : le stress, l’absence de liens sociaux, la moindre activité physique…

L’impact chez les adultes est nettement moindre que celui des adolescents…

Lors de crises générant un haut niveau de stress et des mesures restrictives de liberté, il convient donc d’être encore plus vigilant chez les adolescents que chez les enfants – la première étude citée n’avait pas trouvé d’impact significatif chez ceux-ci – ou chez les adultes.