Il y a des événements de la vie qui génèrent du stress et altère la santé. Ils peuvent être d’origine professionnelle (surcharge de travail, management inadapté, conditions de travail difficiles, collectif de travail inexistant…) et/ou personnelle (problème de santé d’un proche ou de soi-même, tensions familiales, difficultés scolaires d’un enfant, soucis financiers…) et/ou sociétaux (crise sanitaire, inquiétudes en cas de conflit, interrogations au sujet de l’environnement…).

Autant, il est possible d’éradiquer certaines causes et, dans ce cas-là, il faut le faire, autant, il est plus difficile d’agir sur d’autres.

Faut-il se désespérer ? Non !

Certains comportements peuvent s’avérer protecteur. L’idéal serait donc d’agir sur les sources sur lesquelles on peut agir et de cultiver des « facteurs de protection » pour compenser les effets des sources vis-à-vis desquelles on ne peut pas agir.

De nouvelles études montrent à quel point les comportements bienveillants sont protecteurs…

Une étude de 2022 publiée dans la revue de l’American Psychological Association, menée par Yumeng Gu, doctorante en économie aux Etats-Unis, a montré que des personnes qui avaient reçu des expressions de gratitude résistaient mieux à des sources de stress par la suite. En effet, les participants qui avaient reçu de la gratitude ont vu leurs vaisseaux se dilater davantage face à des sources de stress ultérieures permettant ainsi à plus d’oxygène d’alimenter leur cerveau et leur corps.

Une étude de 2023 publiée dans la revue PNAS Nexus montre que des enfants qui ont bénéficié d’une éducation positive avec des encouragements, du soutien émotionnel et de l’affection, ont moins de conséquences du stress sur leur organisme. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré la taille d’une partie du cerveau impliqué dans la mémoire, l’apprentissage et la gestion du stress : l’hippocampe. Des recherches précédentes avaient montré qu’un niveau de stress plus important dans l’enfance s’accompagnait d’un volume moindre de l’hippocampe. Chez les enfants qui ont bénéficié d’une éducation positive, même s’ils présentaient un niveau de stress élevé, il n’y avait pas de diminution du volume de l’hippocampe.

Bien se comporter : un acte d’humanité !

A l’heure de la rentrée, il est essentiel de bien se comporter que ce soit vis-à-vis de ses proches, de ses collègues ou de ses collaborateurs. Il y va de leur capacité à résister aux aléas de la vie, de leur santé et de leur envie d’agir.