Un article paru sur le site du journal « Le Point », le 3 septembre 2012 aborde l’influence des gènes sur le bien-être féminin.

Le gène qui code pour la MOAA (Mono Amine Oxydase A) peut exister sous plusieurs formes. Or, certaines de ces formes  sont moins « actives » que d’autres.

La MOAA est une enzyme qui détruit de nombreux neuromédiateurs tels que la sérotonine, la noradrénaline, l’adrénaline.

Moins cette enzyme est active, plus le taux de neuromédiateurs est élevé, plus l’état moral de la personne est bon.

D’après des chercheurs (Henian Chen, Daniel S. Pine, Monique Ernst, Elena Gorodetsky, Kathy Gordon, Stephanie Kasen, David Goldman, Patricia Cohen) de l’université de Floride du Sud, il semblerait que celle variante moins active du gène soit plus opérante chez les femmes, ce qui pourrait expliquer le fait qu’elles se considèrent généralement plus souvent heureuses que les hommes. Ces résultats sont publiés dans la revue récemment publiés dans la revue Progress in Neuro-Psychopharmacology and Biological Psychiatry