Un article paru sur le site « Pour se former » en novembre 2011 aborde une étude menée par l’OVAT (Observatoire de la Vie Au Travail) en juin et juillet 2011. D’après cet article, l’étude mettrait en évidence comme source de stress des salariés un manque de proximité des managers et un déficit en termes de considération.

Un manque de proximité et de considération qu’il va d’autant plus falloir corriger que l’avenir apparaît comme incertain. En effet, sinon, c’est la motivation des salariés qui va finir par s’effondrer.

Sur ce point, les propos de Anick Perreault-Labelle sont très clairs : «  Les crises économiques ne font pas que ralentir les ventes et dégringoler les marchés boursiers. Elles nuisent aussi à la motivation des travailleurs »

Propos en harmonie avec ceux du Professeur Michel Tremblay (HEC Montréal): «  plus une entreprise prend soin de ses troupes, moins leur motivation pâtira pendant la crise ».

D’après cette même étude, les salariés sont très impliqués dans leur travail qui est « à leurs yeux une valeur sociale positive ».

Cette constatation semble correspondre aux impressions d’Antoine Char, journaliste canadien, à l’origine d’un article dans le journal « Métro » de Montréal sur l’attachement de nos concitoyens au travail : « Les Français ont un rapport passionnel au travail… ».