Un article paru sur le site « Santelog », le 24 novembre 2011 aborde le travail très intéressant mené par l’équipe du docteur Robert Pawlak, du département des neurosciences de l’Université de Leicester, sur une protéine sécrétée dans notre cerveau en cas de stress et susceptible de diminuer les effets du stress en rapport avec des événements anciens.
Lors d’accès de stress sévères, les neurones de l’hippocampe, zone du cerveau impliquée dans la mémoire, modifient la forme de particules, employées en temps normal pour échanger des informations avec d’autres neurones, les épines dendritiques.
Ces épines peuvent être fines et mobiles quand elles sont jeunes et deviennent en forme de champignon en vieillissant.
Les épines en forme de champignon nous aident à mémoriser les mauvais souvenirs, ce qui peut, dans certains cas, être générateur de stress.
Une protéine sécrétée dans notre cerveau en cas de stress, la lipocaline 2, réduit le nombre d’épines ayant la forme de champignon et diminue de ce fait l’anxiété liée aux événements stressants. La lipocaline 2 ne serait produite qu’en raison du stress dans l’hippocampe.
Si l’on administre de la lipocaline 2 à des neurones en culture, les neurones perdent leurs épines en forme de champignon.
La lipocaline 2 éviterait donc en quelque sorte que les événements douloureux de notre cerveau viennent générer trop de stress.
Certainement un pas vers de nouvelles voies thérapeutiques…