Un article paru sur le site « Science Daily » le 7 février 2011 aborde une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Michigan, parue dans les Archives of General Psychiatry, qui montre que le taux de Neuropeptide Y influe sur le risque de développer un épisode dépressif majeur.
On avait déjà abordé dans un article de ce blog l’influence du taux de Neuropeptide Y sur la résistance au stress. Plus ce taux est élevé, plus le patient résiste à des niveaux importants de stress.
Aujourd’hui, le Professeur Brian Mickey, MD, Ph.D., professeur adjoint au Département de psychiatrie de l’Université du Michigan Medical School et chercheur à l’Unité moléculaire et comportementale de l’Institut des Neurosciences, montre que les patients dont les gènes prédisposent à produire moins de Neuropeptide Y ont plus de risque de présenter une dépression sévère.
Les chercheurs espèrent que ces travaux aideront aussi bien à des diagnostics plus précoces qu’à l’émergence de nouvelles hypothèses thérapeutiques.