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Les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’Université de l’Iowa, du Centre de recherche sur le Cancer de Houston, de la West Virginia University, d’UCLA (Los Angeles) sont présentés dans l’édition  du 12 avril 2010 du « Journal of Clinical Investigation ». Ils montrent que des hormones du stress et notamment la noradrénaline et l’adrénaline, peuvent contribuer à la progression tumorale chez les patients atteints de cancer de l’ovaire.

L’analyse de cellules de souris atteintes de cancer des ovaires a démontré que les catécholamines (noradrénaline et adrénaline) protègent les cellules tumorales du déclenchement de l’apoptose, c’est à dire de leur mort. Les cellules tumorales parviennent donc à mieux se développer. On retrouve des résultats identiques dans le cancer ovarien humain, en reliant des niveaux de stress importants avec l’extension de la maladie.

Cela passerait par le dérèglement d’une protéine « Focal adhésion kinase (FAK) » connue pour son rôle dans l’apoptose.