Selon une dépêche AFP du 9 avril 2009 reprise sur le site suisse « Romandie News », les Russes résisteraient mieux sur le plan moral à la crise financière que les occidentaux. D’après Madame Tatiana Dmitrieva, la directrice du célèbre Centre de psychiatrie Serbski, d’une part la population russe bénéficie de l’expérience de la crise de 1998 et d’autre part elle considère déjà les valeurs spirituelles comme plus précieuses que les valeurs matérielles.

Cela n’empêche pas les médecins russes de craindre une recrudescence de la consommation d’alcool et de drogue. En effet, l’expérience du passé inquiète. Suite aux bouleversements consécutifs à la chute de l’URSS, dans les années 1990, la consommation d’alcool avait progressé de 40% et celle de la drogue avait été multipliée par plus de dix.