Des chercheurs, le Professeur Zofia Zukowska, chef du département Physiologie et Biophysique, au Centre médical de l’Université Georgetown (Washington), le docteur Stephen Baker, professeur associé de chirurgie plastique au Georgetown University Hospital, ont découvert un lien entre le stress et l’obésité.

Lorsque l’on est victime de stress chronique, on libère notamment du cortisol (notre cortisone naturelle). Cette hormone stimulerait un neurotransmetteur (neuropeptide Y ou NPY) et un récepteur (récepteur neuropeptide Y2 ou Y2R). La stimulation de ce neurotransmetteur et de ce récepteur conduirait à une obésité androïde (stockage des graisses sur l’abdomen) et au syndrome métabolique chez l’homme. Le syndrome métabolique est grave et conduit au développement de l’athérosclérose, c’est à dire à la constitution de plaques d’athérome dans nos artères, plaques susceptibles de les obstruer. Ce syndrome comprend notamment la diminution de la tolérance au glucose, la dyslipidémie, l’hypertension, l’hyperuricémie, l’hyper coagulabilité…