Définitions

1- Le mot STRESS vient du français DETRESSE – mot passé dans la langue anglaise sous Guillaume le Conquérant au 11ème siècle .

2- Etat de souffrance biologique qui se répercute sur le plan psychologique (Freud)

Faut-il rappeler que les relations entre cellules nerveuses et cellules cutanées sont très précoces, issues toutes les deux de l’ectoblaste. La peau et le cerveau par l’intermédiaire des fibres nerveuses ont donc des connexions anatomiques étroites .On parle depuis quelques années d’un Système Neuro- Immuno- Cutané.(SNIC)

Comment vont-ils « travailler » ensemble ? Ce sera par l’intermédiaire des neuromédiateurs.

Les neuromédiateurs ou neurotransmetteurs sont les vecteurs chimiques de l’information nerveuse.

Les neurones fabriquent pendant le sommeil plus de 300 neuromédiateurs-la sérotonine et la dopamine sont les plus connus. Les quatre cellules de la peau : les kératinocytes, les cellules de Langhérans, les cellules de Merkel et les mélanocytes sont réceptrices et fabricantes.

Les neuromédiateurs interviennent au niveau de la peau dans les phénomènes de :

– Vasodilatation,

– Thermorégulation,

– Sécrétion sudorale,

– Prolifération des cellules de revêtement,

– Et sur la pigmentation.

Le stress a donc un retentissement important dans la survenue des poussées des dermatoses Inflammatoires

Ex : Psoriasis,

Eczémas,

Dermite séborrhéique

Lichens.

Sommes-nous tous égaux devant le stress ? Non, et pour plusieurs raisons :

1-le cerveau n’est pas terminé à la naissance,

2-le rôle de l’amygdale.

L’amygdale fait partie su système limbique. Elle parvient rapidement à maturité dans le cerveau de l’enfant. Elle est proche de sa forme définitive dés sa naissance : amygdale = « amande » en grec.

Cette amygdale est perchée sur la partie supérieure du tronc cérébral et près de la base du système limbique.

Si les émotions et les leçons des premières années de la vie possèdent une telle force, c’est parce qu’elles sont imprimées dans l’amygdale sous forme de schéma directeur « à un moment où l’enfant est encore incapable de traduire ses expériences par des mots ».

L’une des raisons pour lesquelles le stress et nos émotions sont si déroutants est que ceux-ci trouvent leur origine au tout début de notre vie quand nous ne disposions pas des mots nécessaires pour les sublimer et les faire passer en quelque sorte à un autre étage du cerveau.

Nous ne sommes pas égaux devant le stress. Ceux qui sont les plus fragiles sont ceux qui ont été bloqués dans leur développement affectif.Comment y remédier ? Dans une psychothérapie d’inspiration psychanalytique (P.I.P), les rêves analysés permettent de faire venir à la conscience toutes les souffrances et les manques emmagasinés depuis la petite enfance (pour Freud, il s’agit bien du refoulé).


Docteur Danièle Pomey-Rey, Présidente fondatrice C.E.R.D.P.