Les Beta bloquants auraient un impact bénéfiques à la fois sur le traitement du cancer de la prostate et sur certaines formes sévères de cancer du sein parce qu’ils inhibent l’effet d’une hormone du stress…

Stress et cancer de la prostate…

Une étude menée par  l’équipe du Pr George Kulik – professeur agrégé de biologie du cancer, au « Wake Forest Baptist Medical Center » – et publiée en janvier 2013 dans le « Journal of Clinical Investigation » aborde en effet l’influence néfaste du stress sur le traitement du cancer de la prostate, chez l’animal.

Chez l’homme, le cancer de la prostate génère un stress important. Or ce stress altérerait l’efficacité des traitements anticancéreux. Pour arriver à cette conclusion on a provoqué des cancers de la prostate chez des souris et on a institué un traitement. L’effet du traitement était moindre chez les souris victimes de stress.

Dans cette même étude, il a été montré que l’administration de bêtabloquants – médicaments qui bloquent l’action de l’adrénaline (hormone du stress) sur les récepteurs bêta de l’organisme – améliorerait l’efficacité du traitement.

Concrètement, moins le stress agit, plus le traitement est efficace.

Stress et cancer du sein…

Une étude menée par des chercheurs de la Monash University (Melbourne – Australie) dont on a eu les résultats en 2025, ont montré que les Bêta bloquants, en agissant sur les récepteurs Bêta 2 adrénergiques,  parviendraient à freiner la progression du cancer du sein triple négatif.

L’étude récente montre que la stimulation des récepteurs Bêta 2 adrénergiques par un neuromédiateur typique du stress favorise le comportement agressif des cellules métastatiques de ces tumeurs.

Les Bêta bloquants, en bloquant l’action des récepteurs Bêta 2, pourraient donc rendre la maladie moins agressive.

Concrètement, là encore, moins le stress agit, plus le traitement est efficace.

Les Bêta bloquants…

Les Bêta bloquants, couramment utilisés pour réduire la fréquence cardiaque et la pression artérielle, semblent pouvoir être également bénéfiques dans d’autres maladies dès lors qu’il s’agit de diminuer l’impact du stress sur les récepteurs Bêta 2.