Un article paru sur le site « Techno-Science » le 23 février 2011 aborde une récente étude, menée par le Professeur Sonia Lupien (Directrice scientifique du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et professeur titulaire au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal) et Robert-Paul Juster (affilié au Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et au Centre d’études sur le stress humain, doctorant au Département de neurologie et neurochirurgie de l’Université McGill), consacrée en partie aux moyens biologiques de confirmer le diagnostic de burn out en cas de doute avec une dépression. En effet, dans ces deux cas, les symptomes sont très proches et le diagnostic clinique est souvent difficile. Il semblerait que le dosage du cortisol puisse aider puisque en règle générale, celui-ci est abaissé en cas de burn out et élevé en cas de dépression. L’intérêt du diagnostic est important car si l’on confond un burn out avec une dépression, on va administrer des antidépresseurs qui vont faire baisser le taux de cortisol qui est déjà trop bas.