Un article paru sur le site du journal Suisse « L’Hebdo », le 13 août 2009, aborde l’influence du stress en Suisse  ainsi que l’aggravation de la situation avec la crise.

Dans cet article, on apprend que selon une récente enquête sur la santé, publiée par le Secrétariat d’Etat à l’Economie, « 41% des actifs occupés souffrent d’une «tension psychique et nerveuse forte ou assez forte au travail» ».

De même, selon l’association romande Pro Mente Sana, « un travailleur suisse sur 5 vivrait un burn-out («épuisement professionnel») au cours de sa carrière ».

Quant aux effets de la crise, pour Brigitta Danuser, directrice de l’Institut romand de santé au travail (IST),  «en période de crise, les travailleurs ont davantage de douleurs physiques, de problèmes mentaux et prennent plus de médicaments»…

Une remarque intéressante d’un psychiatre, le docteur Alexis Burger. Pour lui,  «le travail n’est pas plus dur qu’avant, bien au contraire. Par contre, ce qui a changé, c’est notre rapport au travail. Aujourd’hui, on ne veut plus seulement gagner notre vie. Au bureau, on veut s’épanouir, se faire connaître, s’améliorer. Et quand on n’atteint pas notre but, on est déçu. Le burn-out est simplement le résultat de la relation entre la personne et son travail».