Madame Mirjam Crhrist-Crain, professeur d’endocrinologie à Bâle, vient d’être récompensée par le Prix Latsis 2009.

Parmi ses travaux, certains portent sur l’importance du taux d’une hormone du stress, le cortisol, lorsque le patient est confronté à une infection pulmonaire grave.

Un taux trop élevé de cortisol ne serait pas de bon pronostic. Ce qui est novateur, c’est qu’un taux trop bas de cortisol ne serait pas non plus de bon pronostic. Le Professeur Christ-Crain explique qu’il faut un taux « ni trop élevé, ni trop bas ». Cette remarque sur la dangerosité d’un taux trop bas de cortisol est d’un grand intérêt pour la compréhension de la toxicité du stress et pourrait expliquer pourquoi certaines pathologies surviennent alors que le patient est… en vacances !

Une étude à rapprocher d’une autre étude qui montrait l’intérêt d’avoir de toutes petits doses de stress pour ralentir le vieillissement de nos cellules…