Un article paru le 25 novembre sur le site canadien « PR Newswire » aborde l’influence dus stress sur les probiotiques mais aussi des probiotiques sur le cerveau.

Si l’idée d’une influence du psychisme sur l’intestin n’est pas récente, celle relative à l’influence de la flore intestinale et des probiotiques sur le cerveau est beaucoup plus récente.

Le Professeur Stephen Collins, de McMaster University Medical Centre, à Hamilton (Canada), précise : « Dans un tel modèle, des facteurs psychologiques, tel le stress ou l’anxiété, ont une influence sur la physiologie intestinale, altérant ainsi l’habitat de la microflore. La microflore va à son tour avoir un impact sur la physiologie intestinale ainsi que sur les défenses immunitaires au niveau de la muqueuse digestive. Nos récents résultats indiquent que des perturbations de la microflore digestive peuvent influer sur le comportement. Ces données soulèvent l’hypothèse d’un rôle central de la microflore dans le cas de troubles gastro-intestinaux fonctionnels comme le syndrome de l’intestin irritable, pour lequel des perturbations de la flore vont non seulement induire des dysfonctionnements intestinaux, mais pourraient aussi contribuer à la comorbidité psychiatrique que l’on retrouve chez 60% des patients ».