Le rôle du squelette dans la réaction de stress…

Un article paru sur le site « Trustmyscience » le 13 septembre 2019 aborde une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de Columbia et publiée dans la revue Cell Metabolism, étude qui montre le rôle du squelette et de l’ostéocalcine dans la réaction de stress.

L’ostéocalcine…

Il semblerait que 2 à 3 minutes après la perception du danger, le taux d’osteocalcine augmente dans le sang.

Cette hormone, libérée du tissu osseux à partir d’un type de cellules osseuses, les ostéoblastes, agirait en diminuant le tonus du parasympathique. Le parasympathique a pour neuromédiateur l’acétylcholine et antagonise les effets du sympathique dont le neuromédiateur est l’adrénaline. Le parasympathique ralentit la fréquence cardiaque, aussi, si on diminue son tonus, celle-ci va augmenter.

Ainsi, lors de la libération d’ostéocalcine, la fréquence cardiaque, la température corporelle et la glycémie augmentent.

Et en plus, cette approche explique ce que l’on peinait à expliquer jusqu’à maintenant.

Cette nouvelle approche permettrait d’expliquer comment des personnes en insuffisance surrénale ou des animaux sans glande surrénale, incapables donc de produire de l’adrénaline, peuvent développer une réponse au stress aigu.

Le Professeur Gerard Karsenty, directeur du département de génétique et développement de l’université Columbia, à l’origine de l’étude, est très clair : « Chez les vertébrés osseux, la réponse au stress aigu n’est pas possible sans ostéocalcine »… « Cela change complètement notre façon de penser à la manière dont les réponses au stress aigu se produisent ».