Un article paru sur le site du magazine « Sciences et Avenir » le 4 juin 2016, intitulé « Le bruit, facteur de risque cardio-vasculaire », rappelle les dangers du stress induit par un environnement bruyant sur la santé cardio-vasculaire.

Le bruit fait partie des causes d’origine physique du stress, et peut provoquer, a des niveaux importants, des effets néfastes sur notre organisme.

« Routes, voies ferrées, aéroports, industries … sont les grandes sources de bruit ambiant. Cette nuisance environnementale doit être considérée comme un facteur de risque cardio-vasculaire à part entière selon la Société Européenne de Cardiologie ».

Un bruit ambiant peut ainsi provoquer la libération excessive d’hormones du stress (cortisol, catécholamines…), associée à des insomnies et de l’irritabilité. En outre, l’apparition d’un stress chronique lié au bruit va entraîner un certain nombre d’adaptations « physiopathologiques » (augmentation de la pression artérielle, du rythme cardiaque …) associées à une activation de la coagulation sanguine.

De précédentes études ont démontré une augmentation de ces symptômes chez les personnes exposées à des nuisances sonores de plus de 55 décibels, présentant un risque accru d’affections cardio-vasculaires telles que l’hypertension artérielle, les infarctus de myocarde et les AVC.

Nous évoquions, dans de précédents articles, les liens existants entre bruit, stress, et santé physique :
« Le stress lié au bruit augmente le risque cardio-vasculaire » ; « Stress et villes » ; « Bruit, stress et tour de taille » ; « Le bruit lié au trafic tuerait » ; « Stress lié au bruit au travail ».