On sait depuis longtemps que l’engagement en faveur des autres est protecteur du stress. Hans Selye parlait « d’altruisme égoïste » pour illustrer cette notion.
Un article paru sur le site belge « Passion Santé » le 21 février 2015 aborde une étude menée par des chercheurs de l’Université de Buffalo qui apporte de l’eau au moulin. Ils expliquent en effet que l’aide que l’on apporte à autrui vient jouer un rôle de tampon face aux conséquences du stress. L’article est très clair : « ceux qui avaient été confrontés à des événements (très) stressants et qui n’avaient que peu ou pas aidé leurs proches s’exposaient à un risque sensiblement accru de mortalité prématurée. Au contraire, le soutien apporté aux autres exerce un effet protecteur ».