Un article paru sur le site « Pour la Sciences », le 1er décembre 2009, aborde une étude consacrée à l’influence de l’ocytocine sur notre capacité à gérer notre stress et à avoir de l’empathie.

Sarina Rodrigues, de l’Institut de recherche sociale et de la personnalité et Laura Saslow du Département de psychologie de l’Université de Californie, ainsi que leurs collègues de l’Université d’État de l’Oregon, ont montré que des variations du gène codant pour l’ocytocine avaient des conséquences sur notre capacité à réagir face au stress et à éprouver de l’empathie.

Dans plusieurs articles, on avait déjà abordé l’interaction entre le taux d’ocytocine et le niveau de stress, il avait en effet été constaté que lorsque le taux d’ocytocine augmente, le taux de cortisol – une hormone du stress – diminue.

On a par ailleurs remarqué que si l’on administre de l’ocytocyne par voie nasale à des patients, « leur générosité envers les autres augmente et ils sont plus aptes à « lire dans les yeux » de leur interlocuteur ».

Cette étude montre qu’une variation d’une allèle du gène codant pour l’ocytocine a des conséquences à la fois sur notre capacité à gérer notre propre stress et à éprouver de l’empathie.