Le 19 mai 2013, un article publié sur le site du journal « Le Monde », rédigé par Martin Richer, à l’occasion de la publication des résultats de la « Troisième enquête européenne sur la qualité de vie« , enquête réalisée par la « Fondation européenne de Dublin » et qui porte comme sous titre « Impact de la crise »…

Cette enquête montre que la crise que l’on traverse a d’une manière générale aggravée la qualité de vie des européens. Elle ne fait en ce sens que vérifier les propos de Margaret Chan, la Directrice générale de l’OMS, qui dès octobre 2008, alertait : « « Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les conséquences probables de la crise financière. Il ne faudra pas être surpris de voir plus de personnes stressées, plus de suicides et plus de désordres mentaux ».

Cette enquête met également en évidence que l’impact de la crise est plus important en France que dans nombre d’autres pays européens, exceptés la Grèce et Chypre.

Ne souhaitant pas m’étendre sur le constat, je préférerait interpeler tout un chacun sur le rôle qu’il a à jouer pour tenter de remédier à ce fléau.

Lutter contre les conséquences humaines et économiques du stress, c’est l’affaire de chacun !

C’est l’affaire des acteurs politiques qui doivent tout faire pour rassembler leurs concitoyens autour de vastes projets d’intérêt général.

C’est l’affaire des dirigeants d’avoir un management compatible avec la réussite individuelle, la performance collective et le bien-être de leurs collaborateurs.

L’enquête sus citée met en évidence un taux de reconnaissance global plus bas en France que dans la moyenne européenne.

C’est l’affaire des salariés d’entretenir entre eux des relations de qualité et d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour se protéger.

Lutter contre les conséquences humaines et économiques du stress, c’est l’affaire de chacun !

Chaque personne qu’elle soit acteur politique, dirigeant, manager, collaborateur, client, parent… qui modifiera son comportement pour améliorer la qualité de vie de tout un chacun agira pour le « bien-être commun » et pour le bien commun.

Lutter contre les conséquences humaines et économiques du stress, c’est une action adaptée à notre pays.

On s’est en effet aperçu que l’adéquation du management à la Culture du pays est protectrice sur le plan moral. Dans un pays comme la France, d’inspiration gréco-latine et donc profondément humaniste, un management puissamment ancré sur les valeurs humaines serait parfaitement adapté. En outre, cette caractéristique correspond à merveille aux temps présents. Michel Tremblay, professeur de management à HEC Montréal, est très clair : «  plus une entreprise prend soin de ses troupes, moins leur motivation pâtira pendant la crise ».

Et si la lutte contre le stress devenait une cause nationale où chacun essaierait d’agir au mieux pour lui, ses proches et ses concitoyens.