Un article paru sur le site « Melty Campus » le 24 avril 2013 est consacré au mal-être des étudiants.

Une enquête menée par Harris pour la Smerep montre que 66% des étudiants éprouvent un stress régulier sur une période d’au moins 15 jours. Parallèlement, 43,6% des étudiants ressentiraient au moins un des trois signes évocateurs de dépression : sentiment de tristesse, perte de confiance en soi, idées noires.

Il semblerait que les filles soient plus touchées par ce mal-être que les garçons.

Les périodes d’examens sont toujours propices au stress.

Contribuer à diminuer le stress chez un collégien ou un lycéen passerait à mon avis par sept niveaux d’action :

–       Avoir un planning réaliste avec quelques plages « tampons ». L’absence de planning nous empêche de savoir où l’on se situe dans notre travail de révision et peut s’avérer très dangereux. Il est donc nécessaire et rassurant de se faire un  planning qui nous prouve que l’on dispose du temps nécessaire pour réussir à faire tout ce que l’on souhaite faire. Il est tout aussi indispensable de laisser des petites plages sans activité, qui nous permettront, dans le meilleur des cas, de se détendre et dans les hypothèses moins sympathiques, de rattraper un éventuel retard. Le fait de savoir que de telles plages existent est très rassurant.

–       Intégrer des moments de récupération et les optimiser : Il n’est pas souhaitable ni efficace de travailler en permanence sans jamais se détendre, on subirait un stress trop important qui viendrait altérer nos capacités intellectuelles. Il faut utiliser ces moments privilégiés pour se détendre quelle que soit l’activité… L’idéal serait bien sûr de s’adonner à une activité physique qui contribue à diminuer le stress et aura l’avantage de mieux oxygéner le cerveau, aidant ainsi à maintenir ses performances. Voir son ami ou son amie peut aussi être un bon moyen de détente, l’ocytocine libérée dans de telles circonstances contribuant à diminuer le stress…

–       Avoir un objectif à court, moyen et long terme pour diminuer la pression d’enjeu. L’objectif à court terme peut être l’obtention de l’examen en question, celui à moyen terme la réussite de ses études et celui à long terme l’exercice de la profession qui nous intéresse le plus. C’est l’existence d’objectifs à moyen et long termes qui diminueront la pression d’enjeu par rapport à l’objectif de court terme. Or, cela est important car la pression d’enjeu est une source de stress efficace.

–     Ne pas travailler jusqu’à la dernière minute le soir. Il est important, une fois la journée de révisions terminée, de prendre un peu de temps pour se détendre soit en lisant un ouvrage sans rapport avec le travail, soit en écoutant de la musique… Le sommeil n’en sera que meilleur.

–     Oser exprimer ses craintes à ses proches, à son meilleur ami. Il est légitime d’avoir peur avant de passer un examen et en parvenant à en parler, on va diminuer le niveau de tension.

–     Apprendre à faire la part des choses. Le soir, lorsque la journée est terminée, noter sur une feuille que l’on sépare en deux verticalement, d’un côté ce qui s’est mal passé, de l’autre ce qui s’est bien passé. Une fois cette action réalisée, repérer les trois choses les plus positives dans la colonne des éléments qui se sont bien passés et se forcer à y penser en se couchant. On diminuera son niveau de stress et on améliorera la qualité de son sommeil.

–     Augmenter la confiance en soi. Sur un petit carnet, noter ses petits succès au fur et à mesure où l’on en remporte. Au fur et à mesure où on les écrira, on relira les précédents et on augmentera la confiance en soi.