Dans plusieurs articles, on avait abordé l’influence du stress chronique sur les télomères, à savoir les extrémités des chromosomes. On sait que le raccourcissement des télomères est favorisé par le stress chronique.

Les télomères sont des brins d’ADN non codants situés à l’extrémité des chromosomes et qui les protègent de pertes d’informations génétiques. Lors de chaque division, les télomères s’érodent, ce qui conduit progressivement au vieillissement cellulaire.

Un article paru sur le site « Santé Log » le 6 avril 2014 aborde une étude réalisée par Denise Aydinonat, étudiant en doctorat à l’Université Vetmeduni de Vienne, sur les télomères des perroquets gris d’Afrique en fonction de leur isolement. Il s’avère que les perroquets qui sont isolés ont des télomères plus courts.

Ce serait assez logique dans la mesure où l’on sait que les liens sociaux protègent du stress, l’isolement venant au contraire l’aggraver. L’isolement augmenterait donc le niveau de stress et raccourcirait les télomères.