Le docteur Philippe Rodet et Aurélien Savouré cosignent une tribune ce mois-ci dans Focus RH sur la notion de progrès de l’Homme, tant d’un point de vue de l’amélioration de ses compétences que de notre propension à changer.

Le rôle du management dans la réussite de ses collaborateurs

Ils mentionnent dans un premier temps le cas d’une entreprise surinvestissant dans le matériel mis à disposition de ses collaborateurs pour être à la pointe de ce que la technologie permet dans leur domaine, en négligeant ses collaborateurs : malgré le soin apparent apporté aux collaborateurs, le turn-over reste élevé. Or, faute d’un personnel pérenne, les pertes en compétences pour l’entreprise sont très importantes. Ils montrent combien les générations X et Y n’ont plus les mêmes attentes du travail que les générations précédentes. La reconnaissance, le sens, la conscience de progresser, le sentiment de confiance et l’impression d’être traité de manière juste sont au coeur de ce qu’ils recherchent dans leur emploi. Ils indiquent que l’exigence n’implique pas d’être dur avec ses collaborateurs, la communication, la façon de faire passer ses messages est essentielle.

Tout le monde a la capacité de progresser

Ils décrivent ensuite le rôle du service de ressources humaines des entreprises pour élever, au sens noble, leurs collaborateurs : comment permettre à chacun de déployer le meilleur de son potentiel ? Tout le monde a la capacité de progresser, le manager a alors pour rôle d’aider ses collaborateurs à s’épanouir pour qu’ils puissent se mobiliser, s’engager pour le bien du groupe.

Manager avec bienveillance n’exclut pas de sanctionner

Les auteurs de cette tribune évoquent cette situation où un collaborateur n’agit pas convenablement. En effet, certains maux ne peuvent être soignés que par voie disciplinaire. Dans ce cas ils insistent sur l’importance d’être juste et d’expliquer le sens de cette sanction. Quel est le but de cette sanction ? Générer un changement, faire émerger un progrès pour que toute l’équipe y gagne.

Dans un contexte d’incertitude, l’espoir d’un progrès est essentiel

Le docteur Philippe Rodet et Aurélien Savouré terminent cette tribune sur l’importance de croire dans le changement qui s’offre à nous : nous avons tous la capacité à contribuer à la création d’un monde plus bienveillant. En revanche, ce tournant va nécessiter des efforts de la part de chacun. Ils concluent par cette belle citation de Corneille dans Le Cid : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».

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