À l’occasion de la publication de son premier roman intitulé « Aurélien, c’est papa, je t’aime ! » et sous-titré « Et si la bienveillance sauvait des vies », « Valeurs actuelles » pose quatre questions à Philippe Rodet, des questions atypiques qui amènent l’auteur à dévoiler l’influence de son parcours sur son engagement et les raisons profondes qui l’ont amené à écrire un roman sur ce sujet après avoir coécrit en 2017 avec Yves Desjacques, le DRH d’un grand Groupe, un essai : « Le management bienveillant ».

Voici les quatre questions et une toute petite partie des réponses…

  1. Pourquoi avoir voulu écrire un livre sur la bienveillance ?

« Cette fois, j’ai souhaité écrire un roman car il permet d’élargir le champ de l’impact de la bienveillance à la famille et laisse plus de place à l’expression des émotions.

Cette thématique me passionne car elle porte en elle les germes de ce qui manque trop souvent à notre société, l’engagement au service du bien commun ».

  1. Vos parcours personnel et professionnel y sont-ils pour quelque chose ?

« C’est mon destin qui m’a conduit sur la voie de la bienveillance.

Jeune étudiant, lors de mon premier stage d’externe, je suis confronté au décès d’un enfant de quinze ans qui avait mis fin à ses jours parce qu’il échouait à l’école.

En 1988, j’assiste à une conférence sur l’influence de la motivation sur la réussite en entreprise. Lors d’un échange avec l’intervenant, il admet que les principes abordés pourraient être adaptés pour aider des jeunes à mieux réussir ».

De la motivation aux comportements bienveillants, il n’y avait qu’un pas…

  1. Quel est le message de votre livre ?

« Une personne qui, dans son enfance, dans sa vie, a une souffrance profonde – et nous sommes nombreux à en avoir – peut, lorsqu’elle est confrontée à des tensions, devenir très désagréable voire destructrice aussi bien sur le plan familial que professionnel. Si un événement important aide cette personne à prendre conscience de cette situation et qu’elle bénéficie de comportements bienveillants, elle peut devenir très agréable, mieux réussir et être plus heureuse ».

Et, en plus, les comportements bienveillants sont contagieux…

  1. Quel regard portez-vous aujourd’hui, en tant que médecin urgentiste, sur la société ?

« Notre société est divisée, on dépense plus d’énergie à lutter les uns contre les autres qu’à se rassembler autour de « vastes projets ».

Les valeurs qui constituent les fondements de notre société doivent être ranimées et je pense plus particulièrement à la fraternité ».

Pour lire l’intégralité des réponses, il suffit de suivre ce lien. Bonne lecture !