Une article du magazine Quartz (en anglais) sur la bactérie Mycobacterium vaccae s’intéresse aux bienfaits de cette bactérie présente dans la terre. En effet, de nombreux effets désirables semblent émerger chez certains animaux lorsqu’ils sont en contact avec cette bactérie.

Un effet antidépresseur ?

L’auteure, Zoë Schlanger, revient sur différentes études s’intéressant à cette bactérie, notamment une menée par Christopher Lowry qui est professeur à l’Université du Colorado. Il a découvert son pouvoir antidépresseur sur des souris. Il a remarqué que Mycobacterium vaccae activait chez ces petits rongeurs un groupe de neurones responsable de la production de sérotonine dans le cerveau. Or, la sérotonine est un neurotransmetteur qui, en cas de manque, peut entraîner une dépression.

En extrapolant cette découverte à l’homme, on imagine les bienfaits directs de sortir jardiner pour cottoyer cette bactérie qui est très présente dans la terre.

D’autres effets bénéfiques

Aussi, ce groupe de neurones aurait un lien avec la réponse immunitaire des souris, ce qui suggère une connexion intime entre leur système immunitaire et leur santé émotionnelle. Des recherches sont en cours à ce sujet chez l’homme, elles permettraient de faire évoluer les stratégies thérapeutiques de certains troubles mentaux.

Un autre effet bénéfique de cette bactérie a été repéré chez des souris : face à un labyrinthe, les rongeurs exposés à Mycobacterium vaccae apprenaient plus efficacement, et étaient ainsi plus rapides pour le résoudre. Cette bactérie agirait donc comme un « boosteur » de notre cerveau.

Comment profiter des bienfaits de cette bactérie ? Jardiner !

D’après les chercheurs, le simple contact avec de la terre serait bénéfique. Jardiner, respirer l’odeur de la terre, manger des fruits et légumes, et même simplement boire de l’eau du robinet nous permettrait selon Christopher Lowry de nous exposer à cette bactérie. Si vous hésitiez à jardiner cette année, voici un bon argument pour vous donner l’envie de vous lancer !

Pour retrouver l’article original publié sur Quartz (en anglais), cliquer ici. Un autre article publié sur le blog Sain et Naturel aborde ce sujet. Pour le découvrir, cliquer ici.