La Vie Éco reprenait vendredi dernier une enquête menée au mois de décembre au Maroc par le portail de recrutement en ligne ReKrute. Ils ont sondé 2 867 personnes à propos de leur motivation au travail et des différents facteurs favorisant leur bien-être.

 

Seulement 18% des cadres trouvent leur travail agréable

10% des sondés considèrent leur vie professionnelle comme stimulante, tandis que 25% la trouve décourageante. Cette enquête a des résultats relativement pessimistes.

 

60% des cadres montrent des signes de démotivation

Les cadres sondés évoquent l’absence d’évolution de carrière (65%), l’insuffisance de la rémunération (62%), le manque de reconnaissance (54%), le déséquilibre vie privée/vie professionnelle (34%) et les conflits interpersonnels : avec la hiérarchie pour 20% des sondés, avec leurs collègues pour 10% d’entre eux. Les facteurs de démotivation sont donc nombreux et partagés. Ils offrent en revanche de vraies pistes de réflexion pour faire évoluer la situation.

 

Un résultat surprenant : 38% des cadres se déclarent indifférents par rapport à leur entreprise actuelle

12% des sondés déclarent même un rejet envers leur entreprise actuelle. On assisterait donc à une nouvelle évolution du rapport employé/employeur pour les personnes les moins engagées dans leur emploi.

 

Les cadres pas plus optimistes que pessimistes

Parmi les cadres sondés, 52% se déclarent plutôt optimistes ou très optimistes, contre 48% plutôt pessimistes ou très pessimistes. Le bilan est donc mitigé.

 

Des résultats encourageants par ailleurs

L’analyse complète des données montre un visage plus optimiste de la situation actuelle du monde des cadres et des dirigeants : 48% des dirigeants déclarent un fort sentiment d’appartenance à leur entreprise, et 36% des cadres. Aussi, 45% des participants déclarent avoir les moyens d’atteindre leurs objectifs.

Cette étude ReKrute est la première du genre à notre connaissance. Il serait intéressant de voir si ces résultats seront confirmés lors de futures enquêtes. Dans ce cas les entreprises marocaines pourraient s’inspirer de nos techniques managériales !

 

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