Un article paru sur le site « Le quotidien du Peuple », sous la plume de Yishuang Liu et de Wei SHAN, aborde l’influence des particules fines PM2,5 sur le stress.

En effet, selon une étude, menée par l’équipe du Professeur Kan Haidong – enseignant à l’Ecole de santé publique de l’Université Fudan – et publiée le 15 août 2017 dans « Circulation », la revue de l’American Heart Association, l’exposition à des concentrations importantes de particules fines entraine une augmentation des taux de cortisol, d’adrénaline et de noradrénaline, des hormones libérées lors d’une réaction de stress.

Les particules fines majorent le taux d’hormones du stress et favorisent de ce fait certaines maladies .

Certaines pathologies comme les maladies cardiovasculaires ou encore le diabète seraient donc plus fréquentes lorsque la concentration en particules fines est plus importante. Il est à noter que tout comme le stress, la présence de ces particules entraine une augmentation des marqueurs de l’inflammation.

Ces résultats sont assez logiques puisque l’on sait depuis Hans Selye que les substances chimiques peuvent favoriser la libération d’hormones du stress. Il y a donc tout intérêt à essayer de diminuer son niveau de stress d’origine psychique lorsque la pollution est permanente.

En outre, il semblerait, selon cette même étude, que les purificateurs d’air intérieur soient efficaces pour diminuer les taux d’hormones du stress inhérents à la pollution.