Pour aller chercher de la performance, l’entreprise fait souvent appel à des changements d’organisation. Avec le même objectif, à l’échelle du pays, les acteurs politiques recourent à la loi. Et si, dans un cas comme dans l’autre, on essayait d’induire des changements de comportements ? Et si, dans un cas comme dans l’autre, la bienveillance pouvait représenter une espérance ?

Dans sa nouvelle tribune publiée sur le site de ressources humaines « FocusRH », Philippe Rodet aborde l’intérêt de la bienveillance dans l’entreprise, mais également en France.

Mais qu’entend-on par bienveillance ? Dans ces quelques lignes, il s’agit simplement d’essayer de faire apprécier l’évolution du concept de bienveillance à travers trois grands auteurs : Aristote, Thomas d’Aquin et Emmanuel Kant.

Pour Aristote, être bienveillant, c’est par principe souhaiter gratuitement du bien aux autres. Pour Thomas d’Aquin, être bienveillant, c’est vouloir agir pour le bien d’autrui. Pour Emmanuel Kant, être bienveillant est un « devoir d’humanité », indépendant des variations de notre humeur et de nos affinités. Agir pour le bien d’autrui est un « devoir d’humanité ».

La bienveillance dans l’entreprise…

Dans l’entreprise, le comportement bienveillant consisterait donc à agir pour le bien d’autrui. Mais, qu’est-ce que le bien d’autrui ? Ne serait-ce pas agir pour que la personne humaine se réalise dans son travail et qu’elle soit en bonne santé ?

A tous niveaux, cela pourrait passer par le fait de fixer des objectifs accessibles avec un juste niveau d’effort, de faire en sorte que ces objectifs soient riches de sens aidant ainsi à se sentir utile, d’exprimer de la confiance en accordant suffisamment de liberté d’action, de témoigner de la gratitude source d’estime de soi, d’exprimer de la considération, d’être cohérent, de faire preuve d’empathie, de s’efforcer d’être perçu comme juste, de savoir reconnaitre ses maladresses… Grâce à de nombreuses études, on sait comment ces comportements sont générateurs à la fois de succès et de santé.

On agirait donc bien pour le bien d’autrui, qu’il s’agisse de l’actionnaire, du dirigeant ou du collaborateur. Et au delà de la santé et du succès, on irait chercher un phénomène éphémère mais, ô combien, précieux : le bonheur ! N’avons-nous pas remarqué que les pays où le bonheur individuel est le plus élevé sont les pays où les relations humaines sont de grande qualité, où nombre de personnes agissent pour le bien d’autrui ?

La bienveillance en France…

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