Un article publié sur le site du journal « Les Echos », le 12 octobre 2015, intitulé « Le dilemme du nouveau-né » aborde les résultats des recherches du professeur Hugo Lagercrantz, sur le stress du nourrisson à la naissance.
Son article « « The Stress of Being Born » montre que l’augmentation des molécules de stress – adrénaline et cortisol notamment – est bien plus élevée chez le nouveau-né que chez la mère et dépasse de beaucoup celle d’un adulte soumis à un épisode de stress très sévère ».
Ces hormones sont cependant nécessaires, pour faciliter le processus du déclenchement de la respiration aérienne du nouveau-né.
Les chercheurs ont montré aussi, que les nourrissons ressentiraient plus de douleur par césarienne que par voie basse.
Une autre équipe, de l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée, a expérimenté sur l’animal des données intéressantes : l’ocytocine, hormone qui déclenche l’accouchement, aurait également une action analgésique chez l’animal pendant la naissance.
Reste que l’anesthésie est pourtant nécessaire, en cas de complications importantes lors de l’accouchement.

Article rédigé par Lydia Wieczorek