Un article paru sur le site du journal « Les Echos » le 14 décembre 2012 aborde, suite à un sondage réalisé par BVA et Tryane, l’influence des nouveaux modes de communication sur le stress.

Selon les résultats de ce sondage, « près d’un salarié sur deux estime qu’une réduction du nombre de mails reçus améliorerait la qualité de vie au bureau« .

Dans la mesure où la gestion des emails se fait souvent de manière immédiate – 86 % des salariés traitent leurs e-mails aussitôt reçus ou au plus tard dans les heures qui suivent selon l’étude BVA – la réalisation des missions est en permanence interrompu, ce qui vient réduire à la fois leur qualité et la vitesse de leur réalisation. En outre, ces interruptions altèrent la concentration et augmentent le niveau de stress.

En outre, la formulation des emails est parfois plus agressive, la fatigue aidant, que cela serait nécessaire, ce qui va augmenter encore le niveau de stress.

Si l’on voulait optimiser la gestion des emails pour qu’ils soient moins générateurs de stress, on pourrait suggérer :

– d’être vigilant sur la formulation : les règles élémentaires de courtoisie doivent s’appliquer.

– d’être respectueux de chacun en ne mettant en copie que les personnes qui doivent absolument l’être.

– d’être attentif quant au message. Plus il est précis, plus les personnes qui en sont pas directement concernées le verront et ne perdront pas de temps.

– de ne jamais envoyer un email quand on est de mauvaise humeur. Attendre d’avoir retrouvé son calme. Et là, modifier le mail avant de l’envoyer afin que celui-ci ne soit pas inutilement agressif.

– de faire en sorte que certains mails soient très positifs : félicitations, encouragements…

– de ne gérer ses emails qu’à quelques moments précis dans la journée pour éviter les interruptions. Si urgence, il y a, recourir au téléphone. Ainsi, la gestion des emails peut se faire à deux ou trois reprises dans la journée et évite les interruptions.

– de ne jamais regarder ses emails, le soir, juste avant de se coucher…